Longue plage musicale pour soutenir les 6 à 7 minutes de lecture. Il s'agit, ni plus ni moins, d'un empilement. Tout commence avec le violon soliste :
Les éléments s'installent peu à peu, avec tout d'abord des cordes graves, puis des voix. L'ensemble est très chromatique (c'est-à-dire qu'on passe beaucoup par les notes intermédiaires, les bémols et les dièses), d'où un aspect particulièrement instable et peu reposant. Surtout, les basses et les voix n'entretiennent que peu de rapports avec le violon soliste du dessus. L'ensemble est très dissonant.
Enfin, à 2'20, sonne dans l'aigu le thème "Necronomicon", déjà entendu dans les nouvelles précédentes (voir #23 - La Cité sans Nom ; #34 - Le Molosse ; #38 - Le Festival ; ou #45 - L'Appel de Cthulhu)
S'ajoutent des volées de cloches (références aux interdictions papales suggérées par le texte).
De 3'43 à 4'30, on entend dans le grave le thème "Howard Phillips Lovecraft", tandis que le thème "Necronomicon" est à nouveau joué dans l'aigu. L'ensemble s'imbrique de manière malfaisante.
Ce thème revient pour le final, à 6'05, au violon soliste.